Qui suis-je ?

Art-thérapeute pluri-expressionnelle, je suis passionnée depuis toujours par le dialogue entre l’art et la santé.

J’aime sentir le contact du vent sur ma peau, apprendre de la majesté des arbres, m’inspirer du calme des nuits étoilées. J’aime rire, danser et chanter en groupe : ce sont trois façons pour moi d’entrer en contact et en résonance. Cette sensibilité éveille chez moi des temps plus solitaires autour du dessin, de la poésie et du mouvement. Je chemine chaque jour pour apprendre à être simplement moi-même, vers plus d’authenticité, de fluidité, de créativité, de réciprocité et de solidarité.

Après 15 années dans le secteur artistique et culturel, j’ai fait le choix de m’orienter vers “l’art qui soigne”. Certifiée art-thérapeute en 2022, j’axe depuis mes recherches sur le développement du sentiment de sécurité intérieure. Mon approche se fonde à la fois sur les pratiques somatiques et les pratiques narratives. Je m’appuie sur une méthode pluri-expressionnelle pour aider mes patient·e·s à se sentir plus ancré·e·s, plus en mouvement, plus en relation. A cet effet, j’allie la danse-mouvement avec le dessin, la peinture, l’écriture, l’argile et le chant.

Dans l’espace-temps de l’atelier d’art-thérapie, je prends soin d’enfants, d’adolescent·e·s et d’adultes en souffrance ou perdu·e·s dans les questions existentielles. Hautement sensible aux questions de norme et de différence, j’accompagne chaque personne dans le respect de son identité. Cela signifie pour moi être dans le respect de son parcours de vie, de ses origines ethniques, de sa culture, de sa classe sociale, de son genre, de son orientation sexuelle, de sa sexualité, de son neuro-développement, de son corps, de son état de santé, de son handicap, de sa religion, de sa spiritualité … Je développe avec chacun·e une posture de témoin lui permettant d’être vu·e et reconnu·e, dans sa singularité, ici et maintenant.

Etant que personne racisée, neuro-atypique, en situation de handicap invisible, appartenant à la communauté arc-en-ciel, j’affectionne particulièrement la notion d’intersectionnalité. Je suis ainsi pleinement convaincue que l'intime (ce qui se joue dans notre théâtre intérieur) s'articule avec le politique (ce qui se joue dans le théâtre du monde). J’oeuvre sincèrement à ne pas reproduire les oppressions systémiques pour accompagner dans un espace sécurisant toutes les personnes qui le souhaiteraient.